mercredi 4 novembre 2015





Bonjour à tous !

Aujourd'hui je vous fais part de mon avis sur le premier tome de la série des Anges d'Apocalypse écrit par le talentueux et très sympathique Stéphane Soutoul publié aux éditions Rebelle !

Résumé :

Deux corps pour une seule âme, impossible selon vous ?
C'est pourtant le fardeau que j'endure, suite à la malédiction lancée par un sorcier. Tout ça parce que j'ai eu le cran de refuser ses avances. Pour la peine je l'ai tué, mais en attendant quelle plaie !
Le jour je suis Samantha, Sam pour les intimes, une lycéenne ordinaire et anonyme parmi les autres filles de mon âge. À la nuit tombée, je réintègre ma véritable identité et l'enveloppe immortelle qui l'accompagne. Je redeviens alors Syldia, l'un des quatre cavaliers de l'Apocalypse connu sous le nom de Famine. Qui eût cru que moi et mes trois sœurs finirions par nous ranger ? Mieux, qu'une ex-meurtrière en proie à une perpétuelle soif de sang choisirait comme boulot celui de garde du corps ?
Un travail dangereux, soit dit en passant. La puissante cour des sorciers de Toronto a loué mes services pour assurer la sécurité de son Lord. Certains de leurs dissidents et des vampires semblent s'être mis en tête de le supprimer, un assassinat qui déterrerait la hache de guerre entre les deux factions rivales. Cette fois-ci, je n'ai pas le droit à l'erreur, même si mon côté humain n'a rien trouvé de mieux que s'enticher d'un étrange garçon, le genre craquant mais véritable source à problèmes…
Je vous le dis : pas facile de gérer deux existences à la fois !

Extrait :
[...]
La proximité de mes sœurs me rassure toujours. C'est ensemble que nous sommes les plus fortes. Et malgré quelques divergences de point de vue, nous restons soudées comme une famille. Individuellement, nous cherchons toutes les quatre à trouver une nouvelle raison d'être sur cette terre. Nous voulons échapper à notre vocation première ; ce pourquoi les croyances disent que nous existons : infliger souffrance et misère aux hommes. Notre insoumission aux textes religieux scelle l'affection que nous éprouvons les unes pour les autres.

Mon avis sur :

La couverture
Celle-ci est une des choses qui m’ont attirées lorsque j’ai parcouru du regard le stand des Editions Rebelle aux Halliennales 2015 !
Il faut dire en passant que toutes les couvertures des Editions Rebelle sont sublimes !
Miesis Illustration a vraiment rendu perceptible la double personnalité de Syldia/Samantha et des deux univers correspondants.
J’ai particulièrement aimé l’effet reflet ainsi que les contrastes nuit et jour pour chacune des personnalités incarnées.
Enfin l’arme de Syldia posée sur l’image de Samantha montre bien que les deux vies vont finir par interférer l’une avec l’autre.
C’est un travail plus que réussi !

Les personnages
Les quatre Anges de l'Apocalypse, représentés ici par quatre "jeunes" femmes agées de presque six siècles, sont parfaitement adaptés à la vie urbaine grâce à leur décision de se racheter !
Trois d'entre elles travaillent dans des branches qui leurs correspondent, forment un groupe connu de métal symphonique (moi qui suit fan de métal symphonique, c'est le nec plus ultra !) et paraissent épanouies en surface sauf  Eve, la quatrième, l'Ange de la Mort qui ne peut se mélanger aux humains sans risque de les tuer sur le champ d'un souffle ou d'un regard !
Cette façade va se craqueler au fil de l'histoire et l'on va pouvoir s'apercevoir qu'elles ressentent toutes les trois un mal-être de par leur nature d'assassin de plus en plus difficile à gérer.
Syldia, le personnage central de cette série, a énormément de mal à s'adapter au passage d'une vie à l'autre !
Ses réactions sont différentes : dans la peau de Syldia allias Famine, c'est une grande et belle femme rebelle qui enferme ses sentiments au plus profond d'elle et se donne à fond dans son métier de garde du corps, comme si protéger les autres pouvait l'aider à s'amender et dévalise les magasins de luxe pour combler son manque.
Elle ne se donne pas le droit d'aimer et donc apparait en conséquence plus brutale que Samantha.
Au contraire, dans la peau de cette adolescente de seize ans, elle s'autorise à aimer, par exemple ses parents de qui elle est très proche. Elle apparait plus douce, plus fragile de par sa corpulence et son visage de poupée aux traits délicats. Elle se maquille, porte des couleurs et des vêtements féminins et évolue comme une véritable lycéenne.
De quoi flanquer la migraine ou développer des troubles de la personnalité ! Mais en fin de compte, cela lui sera bénéfique !

L'histoire
Le concept d'Anges de la Mort qui souhaitent se racheter m'a plu d'emblée ! En toile de fond, nous avons le combat de ces quatres femmes : refuser leur funeste destin et devenir meilleure avec toute la palette d'émotions qui l'accompagne : la souffrance de lutter contre leur nature, de ne pouvoir aimer et être aimer en retour telles des humaines, la colère qu'elles peuvent ressentir face à l'injustice de leur sort, la tentation de cesser de vouloir être différentes !
En avant plan, nous avons les aventures de nuit de Syldia qui va être assignée à une mission désagréable mais très rentable pour elle : protéger le Lord des Sorciers de Toronto !
Ce qui signifie évoluer dans les hautes sphères de la magie, elle qui se méfie des sorciers depuis sa mésaventure avec Tadeus, éviter de craquer pour Desmond, le beau Dark Breakers sorcier et en sortir indemne ainsi que son client ! Quel challenge !
Le jour, Samantha va être confronté aux sentiments qu'elle éprouve pour Nathan, un camarade de classe taciturne qui semble collectionner les ennuis en tout genre ! 
A l'aide d'une écriture addictive, teintée d'humour comme j'aime, l'auteur nous plonge  dans ce qui semble deux univers parallèles mais qui vont se rejoindre lorsque la magie va se retrouver au centre de la vie de Samantha, l'humaine fragile ! 
Stéphane Soutoul a réussi le pari de réliser une série d'Urban Fantasy sans clichés que j'ai dévoré !
C'est un énorme coup de foudre pour moi, je lirai les autres tomes très rapidement ainsi que d'autres écrits de l'auteur !

Je mets donc un 5/5.

A très bientôt,
Emmanuelle.

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